L'imbrication des acteurs et des compétences en matière de protection de l'enfance, souvent pointée comme un frein à l'efficacité, « n'est pas un handicap en soi » mais nécessite un « effort de maîtrise coordonnée » qui fait encore défaut, relève la Cour des comptes. Dans un rapport rendu public le 1er octobre (1), la Haute Juridiction pointe les failles de la politique de protection de l'enfance et la nécessité d'évaluer « une dépense publique de six milliards par an » (2). Si tous ses constats ne sont pas nouveaux, le rapport rappelle les autorités concernées, notamment l'Etat, à leurs responsabilités pour éviter l'inaboutissement de la réforme.
Les compétences propres ou conjointes des autorités publiques restent « mal assumées dans des domaines pourtant cruciaux », d
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