Comment expliquer que, s'il annonce des mesures en faveur des jeunes (voir ce numéro pages 5 et 20), le gouvernement verrouille dans le même temps l'accès à la qualification des étudiants en travail social ? Comment expliquer qu'après avoir désorganisé le déroulement des études l'an dernier en accordant une gratification pour les stages de plus de trois mois, il enfonce le clou en l'accordant - toujours sans anticipation sur ses conséquences financières - dès la fin du deuxième mois ? C'est, en tout cas, une nouvelle année noire que s'apprêtent à gérer les centres de formation et les étudiants.
En effet, la disposition qui abaisse de trois à deux mois la durée minimale de stage gratifiable, présentée dans le cadre de la proposition de loi du député (UMP) Frédéric Poisson (1), a �
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