Cette fois encore, le bilan n'est pas glorieux. Le gouvernement a-t-il enfin pris la mesure du « chantier national prioritaire pour l'hébergement et l'accès au logement des personnes sans abri ou mal logées » annoncé en janvier 2008 pour quatre ans ? « Beaucoup de questions demeurent sur la façon dont il est pris en compte », résume Olivier Brès, secrétaire général de la Fédération de l'entraide protestante, à l'occasion de la diffusion du quatrième baromètre du suivi des « 100 mesures prioritaires » proposées par 32 associations il y a deux ans. Rassemblées au sein du « Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal logées », elles mesurent ainsi l'écart entre les actions entreprises par le gouvernement et ce qui leur paraît constituer « des mesures urgentes qui manifesteraient la volonté de mettre en place une réelle politique du logement ». Si la concertation est réelle, notamment avec le préfet délégué général à la coordination du chantier, « un problème de grille de lecture » demeure, juge Christophe Robert, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre. « Ce n'e
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