Pendant six mois, le réalisateur Denis Gheerbrant a arpenté les rues de Marseille, en cherchant à identifier les endroits de la cité phocéenne où « se fabriquait du social » : clubs, centres de quartiers, syndicats, mouvements de chômeurs... « Marseille travaillait en moi comme un pays imaginaire, le lieu d'une parole ouverte, où l'on pouvait avancer l'hypothèse que l'autre soit considéré comme richesse avant de représenter une menace », confie-t-il. Sept documentaires sont nés de ses errances à travers sept univers « qui composent une ville comme une république » : celui des dockers, des militants ouvriers, des femmes d'une cité-jardin ou des habitants d'une cité ghettoïsée. Et, au milieu, la grande artère du centre-ville, la République, comme un lien entre ces mondes. La République Marseille, c'est également le titre du documentaire projeté en salles (85 min), récit d'une vaste opération immobilière contre laquelle les riverains se mobilisent et se r
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?