«Les préconisations fixées dans le plan national «pandémie grippale» apparaissent par trop théoriques et décalées au regard de réalités humaines et sociales complexes » comme celles des personnes sans-abri, constate la commission « Charte éthique & maraude » de l'Espace éthique de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (1). Or ces publics, plus vulnérables que d'autres du fait de l'extrême précarité de leurs conditions d'existence, justifient des approches spécifiques, défend-elle. Afin de veiller au « respect des personnes dans leur dignité et leurs droits » et de prévenir les risques de stigmatisation et de relégation, elle estime ainsi nécessaire la mise en place par les pouvoirs publics d'un « réseau sentinelle » - qui associerait les personnes concernées, les bénévoles et intervenants professionnels, les chercheurs - afin de suivre l'impact de la menace pandémique sur les sans-abri et d'en tirer des actions adaptées.
La commission attire d'ores et déjà l'attention sur la nécessité de limiter l'exposition des personnes à la rue aux conséquences d'une pandémie, certainement plus intenses pour elles du fait de leurs fragilités et de
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