Concrétisant une annonce faite le 24 avril dernier par le chef de l'Etat dans le cadre du « plan pour l'emploi des jeunes » (1), un amendement au projet de loi relatif à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie (2) abaisse de trois à deux mois la durée minimale du stage au bout de laquelle une gratification est due à l'étudiant.
Cette disposition - qui concernera les stagiaires en travail social - « devrait entrer en vigueur à l'automne prochain, à l'issue de l'examen parlementaire du texte (3) et s'appliquera aux stages dont la convention sera signée postérieurement à la publication de la future loi », a indiqué le ministre du Travail à Patricia Schillinger, sénatrice (PS) du Haut-Rhin, dans un courrier daté du 10 août. L'élue alsacienne avait précédemment interrogé Xavier Darcos sur l'obligation faite aux établissements et services sociaux et médico-sociaux accueillant des étudiants en stage de leur verser une gratification.
« Dès lors, lui a-t-il précisé, le gouvernement adaptera son dispositif de prise en charge en fonction du nouveau seuil et il reviendra aux collectivités territoriales d'en tenir compte de le
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