L'Unicef et la Ligue des droits de l'Homme (LDH) appellent à une mobilisation massive contre la disparition du défenseur des enfants dans le cadre du projet de loi créant un « défenseur des droits » (voir ce numéro, page 5). L'Unicef se dit « scandalisée » et déplore l'absence de consultation des différents acteurs associatifs et institutionnels, relevant que cette initiative intervient à la veille des 20 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE). La LDH estime, quant à elle, qu'il s'agit là « d'une régression de l'Etat de droit ». Le Réseau éducation sans frontières (RESF) se demande même si le gouvernement ne fait pas ainsi payer au défenseur des enfants ses prises de position sur la situation des mineurs isolés. Pour l'Unasea (Union nationale des associations de sauvegarde de l'enfance, de l'adolescence et des adultes), supprimer cette institution, « c'est supprimer les garanties de mise en oeuvre des droits de l'enfant ». D'autant, précise France terre d'asile, que le travail accompli par cette autorité est « immense ». De son côté, l'actuelle défenseure des enfants, Dominique Versini, regrette de n'avoir été « ni con
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