« Ça y est, EDF m'a recréditée de 73 € », annonce fièrement Odile C. en franchissant la porte d'un appartement installé dans une barre d'immeuble du quartier Malakoff à Nantes. Un secteur typique des habitats sociaux des années 1970-1980. Dans le local, plusieurs associations sont hébergées, mais Odile a rendez-vous à Agir pour l'intégration bancaire (APIB)(1). Comme chaque mois, elle vient faire ses comptes avec Frédéric Borie, le salarié permanent de cette association créée en 2008. Ancienne employée des biscuiteries Lu, elle vit avec sa petite-fille, le compagnon de celle-ci et leur bébé. Elle dispose en tout et pour tout de 800 € mensuels de retraite. « Avant que je connaisse l'APIB, il y a six mois, j'étais en permanence à 1000 € de découvert », explique Odile.
L'APIB est issue d'une réflexion ini
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