Jusqu'à présent, les mesures de médiation familiale prononcées par le juge aux affaires familiales étaient organisées de manière « empirique » dans les maisons de justice et du droit (MJD) et dans les points d'accès au droit (PAD). Aussi, surtout pour des raisons pratiques, le ministère de la Justice fixe-t-il aujourd'hui un cadre d'exercice clair pour leur déroulement.
Pour mémoire, la médiation familiale judiciaire
s'exerce selon deux modalités : l'entretien d'information gratuit et la mesure de médiation familiale, qui fait en général l'objet de plusieurs entretiens et donne lieu à rémunération du médiateur (1). Pour la chancellerie, « les MJD et les PAD ne peuvent pas héberger des séances payantes de médiation familiale » car « ces structures d'accès au droit remplissent une mission de service public et s'adressent notamment à des usagers souvent fragilisés socialement ». Leur fonctionnement repose sur trois principes : « la confidentialité, la neutralité, la gratuité ». Dès lors, explique-t-elle, « accepter des séances de médiation familiale à titre onéreux au sein des MJD et des PAD ne manquerait pas de susciter une exigence de rém
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?