C'est une salle d'attente paisible où seul un couple patiente avec un petit garçon à l'air fiévreux. Il est pourtant 20 heures, l'heure de toutes les bousculades aux urgences de l'hôpital Victor-Provo, à Roubaix (Nord), situé juste de l'autre côté de la rue. A la Maison de santé(1), on patiente peu, dix minutes au maximum. Et, particularité du lieu, « ici, on essaie de marier social et santé », s'enthousiasme Brahim Ait-Nacer, l'un des deux agents sociaux du centre communal d'action sociale (CCAS) qui y travaillent. « Vous venez pour une rage de dents et vous n'avez pas de couverture médicale, vous repartez avec un antalgique et votre situation sociale réglée. » Les patients apprécient : « Je suis venu avec ma mère sans papiers. Ici, elle a été soignée », explique l'un d'eux.
Pensée à l'origine pour décharger les urgences hosp
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