Avoir un chien, dans la rue, n'est pas inutile : compagnon de galère, il rassure et réconforte tout en éloignant les importuns. « C'est le seul être qui me donne de l'amour », peut ainsi affirmer un homme sans abri (1). Acquis souvent au hasard des rencontres, il permet de mieux vivre la dure réalité de la rue grâce, notamment, à la sympathie qu'il inspire à certains passants. « C'est un support identitaire fort », avance le sociologue et maître-chien Christophe Blanchard. Malgré ces vertus, le chien reste néanmoins un frein à l'insertion. Il pose en effet un certain nombre de problèmes à son propriétaire et peut même devenir, selon le sociologue, une « source aggravante de marginalisation sociale ».
Avoir un chien représente un coût qui peut aller de 500 à 1 000 € par an, uniquement pour l'alimentation (2
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