Les enfants de parents sans papiers n'ont pas à séjourner dans un lieu privatif de liberté comme les centres de rétention administrative (CRA), a estimé le 14 août, dans un communiqué, la défenseure des enfants, Dominique Versini. Invoquant la Convention internationale des droits de l'enfant, elle a ainsi proposé, plutôt que de les placer en CRA, d'assigner à résidence (domicile ou hôtel) les familles avec enfants visées par un arrêté de reconduite à la frontière pendant le temps de la procédure administrative.
Une solution qui, affirme la défenseure, permettrait de concilier deux principes contenus dans la Convention internationale des droits de l'enfant :
le premier dans l'article 37, qui prévoit que nul enfant ne doit être « privé de liberté de façon illégale ou arbitraire » et que l'arrestation, la détention ou l'emprisonnement d'un enfant doit être en conformité avec la loi, n'être qu'une mesure de dernier ressort et être d'une durée aussi brève que possible ; le second dans l'article 9, qui prévoit que l'enfant ne doit pas être séparé de ses parents contre leur gré.
Et Dominique Versini d'enfoncer le clou : « s'il est évident que des
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