Mieux comprendre les spécificités des populations en situation d'exclusion fréquentant les gares de l'Est et du Nord, à Paris, et concernées par les conduites addictives, l'errance et la prostitution, pour mieux adapter leur prise en charge sanitaire et sociale. Tel est l'objectif d'une étude « ethnographique et qualitative » réalisée par le Groupe de recherche sur la vulnérabilité sociale et l'Observatoire régional de santé Ile-de-France, à la demande d'un comité de pilotage constitué de la Préfecture de Paris, de la direction de l'action sociale, de l'enfance et de la santé de la Ville, de la direction des affaires sanitaires et sociales et de la mairie du Xe arrondissement (1). Dévoilée par le site Mediapart, elle devrait être rendue publique au mois d'octobre, indique-t-on à la Ville de Paris, accompagnée de réponses des pouvoirs publics.
« La focalisation de populations socialement vulnérables ou en situation de grande précarité aux abords et à l'intérieur des gares est un constat sociologique qui se vérifie dans chaque grande agglomération », expliquent les auteurs. Les gares, en effet, sont des « lieux de sociabilité marginale », de rupt
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