La conférence nationale de santé (CNS) vient d'adopter son deuxième rapport annuel sur le respect des droits des usagers du système de santé (1). Pour mémoire, c'est la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique qui lui a confié cette mission d'évaluation des nouveaux droits accordés aux malades par la loi du 4 mars 2002 (droit au consentement, droit à l'information...). L'essentiel des sept propositions formulées par la CNS porte sur les moyens, les outils et les attitudes à mettre en oeuvre pour assurer l'effectivité de ces droits, qu'elle considère comme « le défi des années à venir ».
La conférence nationale de santé estime nécessaire de « parachever la démocratie sanitaire par le développement des procédures contradictoires », c'est-à-dire de mettre en oeuvre une plus grande transparence des motifs sur lesquels s'appuient les décisions de santé. Elle suggère à ce titre que certaines d'entre elles soient adoptées après une enquête publique permettant aux populations comme aux organisations de faire valoir leur expression.
Pour la CNS, « le droit à l'information de l'usager est aujourd'h
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