«Un signal relativement encourageant dans le contexte de la crise économique et financière mondiale. » C'est ainsi que la ministre de l'Emploi a interprété « la décélération du nombre de chômeurs » en mai. Point encore de repli du chômage, mais une « hausse du nombre de demandeurs d'emploi [qui] ralentit en mai pour le 4e mois consécutif ». Hausse qui d'ailleurs, a aussitôt ajouté Christine Lagarde, « demeure significative » : + 1,5 % pour la catégorie A, ce qui correspond tout de même à 36 400 chômeurs supplémentaires en un mois (+ 26,4 % en un an), selon les derniers chiffres officiels rendus publics le 25 juin (1). « La dégradation de l'emploi devrait se poursuivre pendant plusieurs trimestres, car même une reprise graduelle de l'activité ne se traduirait pas par un repli immédiat du chômage », a encore rappelé la ministre.
Fin mai, en métropole, 3 625 600 personnes inscrites à Pôle emploi étaient tenues de faire des actes positifs de recherche d'emploi (3 843 100 en comptant les départements d'outre-mer), dont 2 543 100 étaient sans emploi (catégorie A) et 1 082 500 exerçaient une activité rédui
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?