Ramener, comme le prévoit la proposition de loi UMP « pour faciliter le maintien et la création d'emplois » (voir ce numéro, page 11), de trois à deux mois la durée de stage nécessaire pour avoir droit à une gratification est « une bonne mesure, qui fera sans doute l'unanimité », pour les députés socialistes. Il n'empêche : un certain nombre d'entre eux ont interrogé la majorité le 3 juin, lors du vote de la disposition à l'Assemblée nationale, sur l'impact financier de cette mesure pour les employeurs associatifs du secteur social, chiffré à 45 millions d'euros pas an. La question des moyens financiers supplémentaires à dégager se pose en effet de façon particulièrement aiguë à l'heure où les collectivités, les associations ou les organismes sur qui la mesure pèsera éprouvent déjà des difficultés pour « gratifier » les stages de trois mois (1).
Une situation qui se vérifie particulièrement s'agissant des stages obligatoires dans les cursus de formation des travailleurs sociaux, comme l'a rappelé Jean-Patrick Gille, élu (PS) d'Indre-et-Loire : « l'année dernière, les intéress
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