«La délinquance ne procède que très rarement de la souffrance sociale. La délinquance résulte simplement de l'attrait de l'argent facile. » Et « c'est la criminalité qui favorise la misère en aggravant l'exclusion [...]. La crise économique est donc une raison supplémentaire pour renforcer notre détermination à combattre la délinquance », a estimé le président de la République, le 28 mai, devant 600 policiers, gendarmes, magistrats et inspecteurs d'académie réunis à l'Elysée, auxquels il a présenté une série de mesures censées porter un coup d'arrêt à la violence dans les banlieues sensibles et les écoles. Un tour de vis sécuritaire qu'il a justifié par le développement des phénomènes de bandes et des agressions dans les établissements scolaires, illustré par plusieurs faits divers récents (voir ce numéro, page 25 sur les réactions à ces annonces et voir la rubrique « Rencontre », page 38).
« La priorité aujourd'hui, c'est la reconquête des quartiers sensibles », a affirmé Nicolas Sarkozy qui entend donc, au-delà du durcissement de la répression des trafics criminels, assurer une présence massive
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