L'irritation grandit dans le secteur social après l'annonce de Nicolas Sarkozy, le 24 avril, d'accorder une gratification pour les stages de plus de deux mois. Alors que l'Assemblée nationale a déjà examiné en première lecture en début de semaine la proposition de loi pour faciliter le maintien et la création d'emplois du député (UMP) Jean-Frédéric Poisson, dans laquelle la mesure a été introduite par un amendement adopté en commission des affaires sociales, de nouvelles réactions se font entendre.
Après les centres de formation en travail social par le biais de l'Aforts (Association française des organismes de formation et de recherche en travail social) et du GNI (Groupement national des instituts régionaux du travail social) (1), l'ONES (Organisation nationale des éducateurs spécialisés) craint « une augmentation dramatique des effets pervers » déjà constaté
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