La relation entre errance et handicap est une relation à double sens. L'incurie de la vie à la rue est source de pathologies invalidantes et de déficiences. Symétriquement, il y a des personnes en situation de handicap qui, par exemple, à la suite d'une rupture familiale, se précarisent de façon brutale. Cela peut également être le cas de migrants handicapés venus de l'étranger dans l'espoir de se faire soigner et/ou d'obtenir l'asile.
Quel que soit le rapport de causalité en jeu, « on voit de plus en plus, dans l'urgence sociale, des personnes qui, outre une grande souffrance psychique, présentent des incapacités sensori-motrices », observe Martine B
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