Où en est le projet de protocole d'accord sur la réforme des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) (1), présenté le 5 mars dernier aux organisations syndicales ? Le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap)-FSU - selon lequel ce texte, dont certains éléments doivent encore être négociés, constitue « un compromis » permettant des avancées statutaires et la création d'un corps unique de conseillers d'insertion et de probation (CIP) chargé de l'individualisation des peines - attend fermement l'avancée du chantier. « Le protocole doit être validé par le cabinet du Premier ministre lors d'une réunion interministérielle qui doit arbitrer les éventuelles divergences entre les ministères en présence », explique-t-il, précisant que, pour la direction générale de l'administration et de la fonction publique, « le projet de réforme des SPIP pose une difficulté, car il s'écarte des principes généraux de la réforme de la fonction publique », qui va, elle, dans le sens de l'uniformisation des statuts. En attendant, l'administration prévoit l'expérimentation d'un nouveau mode d'organisation
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