A l'occasion de la journée mondiale des hépatites du 19 mai, plusieurs associations dénoncent le manque d'ambition du nouveau plan de lutte contre ces maladies (1). « Il est loin de prendre la mesure de l'épidémie, souligne Médecins du monde, alors que les associations formulent depuis deux ans des propositions concrètes, dont l'éducation aux risques liés à l'injection. Les mesures s'en tiennent à des études de faisabilité, des revues de la littérature ou des audits d'expériences nationales et internationales. » « Ce plan ne fait que rappeler les principes, il ne renforce pas les moyens et n'indique aucune vraie priorité », renchérissent l'Anitea (Association nationale des intervenants en toxicomanie et addictologie) et la F3A (Fédération des acteurs de l'alcoologie et de l'addictologie).
Pourtant l'infection par l'hépatite C est une des premières causes de mortalité chez les usagers de drogue par voie injectable, explique Jean-Michel Delile, vice-président de l'Anitea. Alors que la prévalence de l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC) est d'environ 1 % dans la population française, elle s'élève, selon les études, à 50 %, voire à 70 % des
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