DEI-FRANCE s'alarme de la détention de familles avec enfants, notamment en bas âge, en centre de rétention administrative. Au moment où l'Etat doit rendre compte de ses engagements devant le comité des droits de l'enfant de l'ONU le 26 mai, il « ferait bien d'adopter, pour les enfants dont les parents sont sous le coup d'une mesure d'éloignement, un traitement respectant la Convention internationale des droits de l'enfant et les autres principes des droits de l'Homme auxquels se réfèrent les décisions de justice », exhorte l'organisation.
LA RÉPONSE D'ÉRIC BESSON, ministre de l'Immigration, rejetant les critiques émises dans le rapport de l'ANAFE sur la zone d'attente de Roissy (voir ASH n° 2609 du 15-05-09, page 27), fait réagir l'association. Au-delà de ses éléments d'observation, elle renvoie à plusieurs sources (statistiques des tribunaux, rapport du Conseil de l'Europe, du Comité des droits de l'enfant...) pour confirmer son analyse. Ainsi, les affirmations du ministre selon lesquelles la grande majorité des procédures de maintien en zone d'attente serait validée par le juge des libertés et de la détention (JLD) est démentie : selon l'ANAFE, sur 2
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