Le 26 mai, la France devra rendre compte devant le Comité des droits de l'enfant des Nations unies des efforts qu'elle a menés ces cinq dernières années pour respecter la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE). Adoptée il y a 20 ans, le 20 novembre 1989 et ratifiée par 192 pays (seuls la Somalie et les Etats-Unis manquent à l'appel), ce texte recommande aux Etats d'apporter des soins et une attention particulière aux enfants en raison de leurs vulnérabilités. En 2004, le Comité avait estimé que la France n'avait pas tenu ses engagements en temps utile et l'avait invitée à rattraper son retard à travers 57 recommandations.
Déjà, le 4 février dernier, lors d'une pré-session à Genève, plusieurs organisations - dont ATD quart monde, le Cofrade (Conseil français des associations pour les droits de l'enfant), DEI-France, France terre d'asile, Unicef-France - avaient été reçues par le Comité afin d'évoquer le respect de la CIDE par le gouvernement français. « Pays précurseur dans bien des domaines des droits de l'enfant, notre pays marque le pas, voire régresse sur certains points », pointaient certaines d'entre elles, faisant état du dur
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?