Plusieurs organisations, dont l'Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Amnesty International France, l'ANAFE, l'association d'avocats Elena-France, le GISTI, la Cimade et le Secours catholique, ont de nouveau dénoncé la réforme de l'intervention associative dans les centres de rétention administrative, visant à l'ouvrir au marché par la voie d'un appel d'offres. Dénonçant le « morcellement géographique » de cette mission désormais éclatée en huit lots et sa transformation en une « simple mission d'information », elles appellent à une mobilisation le 2 juin, date de l'entrée en vigueur de la réforme.
Deux recours en annulation de contrats signés le 10 mai par le ministre de l'Immigration ont été engagés devant le tribunal de grande instance de Paris. L'un, déposé le 15 mai par le GISTI, l'ADDE et Elena-France, auquel le Syndicat des avocats de France s'est associé, porte sur cinq lots (ceux non attribués à la Cimade), l'autre, déposé par la Cimade le 18 mai, porte sur l'ensemble du marché attribué. Dans ces procédures similaires, les organisations reprennent globalement les arguments du référé
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