«Comment s'étonner de la situation en matière d'abus sexuels commis par des mineurs quand on voit la sexualisation à outrance vécue par les enfants : l'exhibition ambiguë des corps sous couvert de publicité, les images sans retenue sur le Net... Il faut vraiment s'interroger : «Protégeons-nous nos enfants de notre voyeurisme sexuel ?» », s'enflamme Catherine Farinelli, conseillère à la cour d'appel de Lyon et présidente de la chambre des mineurs (1). Autre paradoxe : alors que notre société « valorise la séduction et le dévoilement des corps dans des tonalités fortement érotisées », elle semble durcir « la répression des actes qui touchent à la sexualité » et, en parti
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