Dans son sixième rapport annuel rendu public le 19 mai (1), la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) consacre un dossier central aux « dévoiements des pratiques thérapeutiques à des fins sectaires », une « préoccupation » déjà évoquée dans ses précédents rapports (2)) mais qui, aux yeux de l'instance, a pris en 2008 « une place véritablement prépondérante ». La faute à « la multiplication d'offres relatives au bien-être et à l'épanouissement personnel dépourvues de toute évaluation sérieuse, et dont certaines présentent un risque réel pour la santé ».
« Face aux difficultés des sociétés contemporaines et devant le recul de certaines institutions, dont la famille, l'accompagnement psychologique est aujourd'hui de plus en plus sollicité pour des publics fragiles (malades, jeunes en difficulté, personnes dépendantes, en recherche d'emploi...) mais également au niveau collectif pour la gestion [...] des fléaux sociaux (violence urbaine, routière, toxicomanie, délinquance, prévention du suicide...) », explique la Miviludes. Cette évolution, qui coïncide avec un é
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?