L'Unedic détaille et précise les dispositions de la convention du 19 février qui a reconduit le dispositif de la convention de reclassement personnalisé (CRP) (1), tout en lui apportant des améliorations, avec l'idée de renforcer son efficacité. Pour mémoire, la CRP a pour objet de permettre aux salariés des entreprises de moins de 1 000 salariés ou en redressement ou liquidation judiciaire, quelle que soit leur taille, concernés par une procédure de licenciement économique, de bénéficier d'un ensemble de mesures visant à un reclassement accéléré. A cet effet, ils bénéficient d'un accompagnement personnalisé mis en oeuvre par Pôle emploi ou par un organisme habilité, et d'un revenu de remplacement dit « allocation spécifique de reclassement » (ARS).
En particulier, la convention du 19 février porte à 12mois la durée maximale de la CRP (au lieu de huit mois). Par ailleurs, le délai de réflexion ouvert au salarié pour accepter ou refuser le dispositif passe de 14 à 21jours. Autre aménagement notable, concernant l'ASR. Son montant a été revu à la hausse : pour les bénéficiaires justifiant de deux ans d'ancienneté au titre de leur dernier empl
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