C'est devenu un lieu commun de dire que les jeunes des banlieues sont de plus en plus violents avec de moins en moins de repères. Partagez-vous ce constat ?
Il faudrait commencer par nuancer le terme « banlieues », car dès que l'on utilise ce mot, on est dans le stigmate. Il existe, en réalité, une grande diversité de quartiers et de villes qui répondent à ce qualificatif. Mais il est vrai que, par endroits, on observe des formes de violences graves qui n'existaient pas auparavant de la même façon. Quand se perpétuent sur un secteur des actes aussi graves que des viols et des meurtres, on ne peut qu'être inquiet. On observe a
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