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Une toute petite souffrance...

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Les violences subies par les bébés ont longtemps été niées. Louise L.Lambrichs, dans son étude, fait appel à des spécialistes reconnus qui témoignent de cette réalité insoutenable.

Infans, mot latin signifiant « celui qui ne parle pas ». Heureusement, nombre de spécialistes d'horizons divers, tels les psychanalystes, les médecins, les juges des enfants, savent s'en faire les porte-voix. Réunis par la bien-nommée Cause des bébés, association visant à promouvoir la compréhension des tout-petits, une dizaine de ces hérauts - parmi lesquels l'essayiste et romancière Louise L. Lambrichs, qui prête à tous sa plume engagée - témoignent des souffrances infligées à ceux qui « n'en diront rien ». Certaines de ces violences sont délibérées. D'autres se déroulent, pour ainsi dire, à l'insu de leurs auteurs - même si, souvent, le simple bon sens aurait sans doute pu pallier bien des absences de savoir. Les infanticides et les abus sexuels précoces perpétrés par des mères sur leur enfant appartiennent, évidemment, à la première catégorie. Médecin légiste, expert psychiatre et psychanalyste, Liliane Daligand ouvre les

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CULTURE

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