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« L'inconsciente xénophobie de gouvernement »

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Alors que la situation des exilés venus du Sud ou de l'Est interpelle régulièrement l'opinion, le politologue Jérôme Valluy analyse le durcissement des choix européens en matière de flux migratoires et de droit d'asile. Ainsi que la dévalorisation du statut de réfugié, victime naguère et coupable aujourd'hui.

Vous utilisez le terme « exilé » de préférence à ceux de « réfugié » ou de « migrant ». Pour quelle raison ?

Essentiellement pour une raison méthodologique, afin de ne pas préjuger de la catégorie dans laquelle l'exilé est placé. On parle de « réfugiés », de « faux réfugiés », de « clandestins », de « demandeurs d'asile », de « migrants », de « sans-papiers »... et j'en oublie. Mais ce sont souvent les mêmes personnes que l'on retrouve successivement dans chacune de ces catégories au cours d'un parcours de vie. Toute cette terminologie correspond à des classifications administratives, sociologiques ou médiatiques connotées politiquement. Et je souhaitais m'en distancier.

Qu'est-ce qui différencie le droit d'asile du droit de l'asile ?

C'est une distinction fondamentale pour comprendre ce qui se

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