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Un coupable presque parfait

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Dans ce monologue qu'il a lui-même écrit, le comédien Bernard Crombey incarne Victor, fils asocial de fermiers alcooliques, qui se retrouve accusé - à tort ? - d'avoir séquestré et violé une petite fille.

Si la Motobécane de Victor n'était pas tombée en panne, il ne serait pas là. Là, derrière les barreaux de sa cellule, condamné pour pédophilie, il raconte sa version de l'histoire. Victor vit à la ferme, dans un hameau de Picardie. « Cul-terreux qu'a poussé dans la betterave », il a quitté l'école à 14 ans et vit encore, à 40 ans, avec sa mère et son beau-père alcooliques. Pour payer son pain et ses deux steaks de la semaine, il récolte des bouteilles vides. Et il n'a jamais connu de femmes... Bref, quand Amandine, 8 ans, disparaît sur le chemin de l'école, Victor est le coupable tout désigné. Or il a bel et bien gardé la « tiote » pendant un mois dans son grenier. Mais tout au long de la pièce, il clame son innocence : « C'est elle qui m'a supplié de venir avec moi. «Je vais plus à l'école, ma mère elle me fait jamais réciter mes leçons, elle fait que de me taper», qu'elle m'a dit quand je l'ai crois�

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