«Les caisses d'allocations familiales [CAF] sont passées d'une situation très tendue à une situation catastrophique, à la fois pour le personnel et pour les usagers », estime la Fédération CGT des organismes sociaux. Selon elle, la situation, sur laquelle les syndicats ont déjà tiré plusieurs fois la sonnette d'alarme, est devenue intenable. Par exemple, en mars, dans la Seine-Saint-Denis, 150 000 dossiers accusaient un retard de traitement ; à la CAF de Nice, 23 000 dossiers étaient en attente et les visites au guichet étaient en augmentation de 68 %... Autant de difficultés qu'ont tenté de juguler tant bien que mal les directions des CAF : fermeture ponctuelle de plateformes téléphoniques, de permanences ainsi que d'accueils au public (à la CAF du Val-de-Marne, cet accueil a été suspendu pendant une semaine afin de résorber le retard), instauration d'heures supplémentaires volontaires, puis obligatoires (des samedis ou en fin de journée), proposition de rachat de RTT... L'engorgement, selon la CGT, résulte des orientations de la convention d'objectifs et de gestion (COG) 2005-2008 : suppression de 900 postes, réduction du nombre de CAF à travers la d�
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?