L'AIRe (Association des ITEP et de leurs réseaux) (1) interpelle les partenaires sociaux engagés dans la révision de la convention collective nationale de travail des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées du 15 mars 1966 (2). Elle demande qu'ils prennent en compte les particularités du travail en ITEP (institut éducatif, thérapeutique et pédagogique), à savoir « une pénibilité spécifique caractérisée par une exigence de capacité de résistance aux débordements, de mobilité d'intervention dans et hors les murs, de variabilité et de souplesse des horaires de travail... ». L'AIRe défend un cadre conventionnel qui tienne compte de l'impact des troubles des enfants et adolescents accompagnés sur la fatigue psychique et physique des salariés. « Actuellement, les ITEP bénéficient d'une certaine souplesse d'organisation. Nous craignons que cette organisation soit rigidifiée », affirme Gilles Gonnard, président de l'association. Dans ses préconisations aux syndicats d'employeurs et de salariés, il demande donc un rythme de travail permettant aux salariés d'avoir des temps de repos « indispensables à leur disponibilité ».
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