«Nous avons été agréablement surpris», explique Roland Gori, psychanalyste, au lendemain de la deuxième journée du collectif de « l'Appel des appels » (1), qui a rassemblé « plus de 1 000 personnes », le 22 mars à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Des professionnels de la psychiatrie, de la culture, des champs social, médico-social, médical, de la recherche, de l'enseignement, étaient venus encore plus nombreux que lors de la première journée le 31 janvier à Paris (2). Depuis cette date, une quinzaine de comités locaux ont vu le jour et certains (Toulouse, Marseille, Bordeaux ou Strasbourg) ont pu témoigner, le 22 mars, de leur état d'avancement. Objectif ? Débattre collectivement et de façon interprofessionnelle des « multiples normes, directives, dispositifs, auxquels les professionnels sont contraints » pour « retrouver les valeurs de nos métiers », explique Roland Gori. Entre-temps aussi, le mouvement s'est doté d'une « charte morale » signée par plus de 73 000 personnes. Ce document souligne « la nécessité de se réapproprier une liberté de parole et de pensée bafouée par une société du mépris », notamment « face à une idéolo
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