L'introduction de la notion de « handicap psychique » dans la loi du 11 février 2005 n'a pas été sans provoquer de nombreux questionnements. Certains y ont vu une invention juridique pour accorder des droits et des prestations à des personnes dont l'institution psychiatrique se défaussait. D'autres se sont demandé si la création de cette nouvelle catégorie n'allait pas « geler » la maladie mentale, potentiellement guérissable, dans le statut définitif du handicap. De fait, brandi depuis les années 90 par des collectifs de familles militant pour la reconnaissance de cette population invisible, le handicap psychique n'est défini nulle part de manière
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