Dans un rapport rendu public le 18 mars par son président, le député (UMP) Jacques Grosperrin, la mission d'information sur les écoles de la deuxième chance et l'accès à l'emploi de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale avance plusieurs propositions « susceptibles d'améliorer les qualifications et les chances d'accès à l'emploi des jeunes en échec scolaire, souffrant de handicaps sociaux et/ou victimes de discriminations en raison de leur origine supposée, de leur lieu d'habitation ou de leur apparence physique » (1).
La mission parlementaire est parti de plusieurs constats. Elle a notamment relevé des « performances médiocres » en matière d'insertion des jeunes issus de la diversité, malgré une « mobilisation indéniable des politiques publiques et des acteurs privés » ou encore les « résultats très appréciables » du réseau des écoles de la deuxième chance. Les députés pointent à cet égard les limites des dispositifs en place et dénoncent en particulier le déficit de connaissance et d'évaluation en matière d'emploi des jeunes des quartiers de la politique de la ville ou enc
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