Au cours d'une réunion de concertation avec les associations de consommateurs, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a levé le voile sur la réforme du crédit à la consommation préparée depuis plusieurs mois par le gouvernement. En décembre dernier, évoquant un futur projet de loi, le Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsch, avait promis que le texte ne serait « pas de l'habillage, ni cosmétique, mais [donnerait] un coup de frein au crédit toxique et un coup d'accélérateur au crédit responsable », c'est-à-dire caractérisé par un « taux d'intérêt faible, une probabilité de taux de surendettement faible, et des possibilités d'avoir des mensualités supportables ». Qu'en est-il, au final ? Tour d'horizon des principales mesures d'un avant-projet de loi jugé décevant par le milieu associatif (voir ce numéro, page 23) et qui devrait être présenté en conseil des ministres le 15 avril.
Le texte vise notamment à mieux encadrer le crédit à la consommation et à imposer certaines obligations au prêteur, notamment celle d'apporter des explications claires à l'emprunteur.
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