« Depuis que je suis à l'ARRADV, je casse beaucoup moins de verres et d'assiettes ! », sourit Latifa El Aouini. A 36 ans, cette mère de famille souffre depuis plusieurs années d'une cataracte. Pourtant, à l'Association de réadaptation et de réinsertion pour l'autonomie de déficients visuels (ARRADV) (1), elle n'a pas suivi de traitement thérapeutique réduisant son handicap. Au contraire, dans ce service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah), une équipe pluriprofessionnelle l'a aidée à apprendre à vivre avec son atteinte visuelle, à retrouver son autonomie en dépit du handicap, à ne plus avoir peur de sortir de chez elle, « de crainte de chuter ou de rencontrer quelqu'un sans pouvoir le reconnaître », précise Latifa.
« J'entends trop souvent dire : «Personne ne croit que je ne vois pas et je n'ose pas toujours l'avouer»,
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