Comment réagissez-vous à cette brusque flambée du chômage ?
De façon générale, j'ai tendance à me méfier de cette émotion statistique qui nous étreint, mois après mois, au vu des chiffres, non pas du chômage, mais des demandeurs d'emploi inscrits en catégorie 1 de Pôle emploi. Je constate d'ailleurs que le taux du chômage, au sens du Bureau international du travail, reste inférieur d'environ trois points aux maxima que nous avions atteints en 1994 et 1997, années où il approchait 11 %. A présent, ce chiffre se situe plutôt entre 7 et 8 %. Il faut donc relativiser la situation, même si elle est inquiétante. L'opinion publique est frappée, à juste titre, par la rapidité de la hausse du nombre des demandeurs d'emploi, ainsi que par l'incertitude qui pèse sur la durée de la cris
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