Lors d'un déplacement dans la Drôme le 3 mars, le président de la République a précisé les contours de la future réforme de la formation professionnelle, telle qu'engagée avec l'accord national interprofessionnel (ANI) du 7 janvier dernier (1). Afin de donner corps à certaines dispositions de ce texte, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'un projet de loi sera déposé au Parlement d'ici à la mi-avril. En attendant, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, et Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat chargé de l'emploi, doivent poursuivre la concertation sur ce projet non seulement avec les signataires de l'accord, mais aussi avec les régions et les parlementaires.
Pour le chef de l'Etat, la réforme doit être axée autour de quatre objectifs. Le premier est de « mieux orienter les fonds de la formation professionnelle vers ceux qui en ont le plus besoin, c'est-à-dire les demandeurs d'emploi et les salariés peu qualifiés ». A cet effet, l'ANI du 7 janvier a prévu la création d'un fonds de sécurisation des parcours professionnels - devant se substituer à l'actuel Fonds unique de péréquation -, qui sera doté de 900 millions d'euros et d
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