Recevoir la newsletter

« Aider les migrants à abandonner l'excision »

Article réservé aux abonnés

Si l'excision reste condamnable, comprendre les motivations des familles aide à mieux lutter contre cette pratique. Telle est la conviction de l'anthropologue et médecin de protection maternelle et infantile Christine Bellas Cabane. Une position qu'elle argumente dans son dernier ouvrage, « La coupure ».

Dans quels pays l'excision est-elle pratiquée traditionnellement, et est-elle fréquente en France ?

D'une façon générale, on pratique l'excision en Afrique de l'Ouest, dans la corne orientale de l'Afrique ainsi que dans certains pays d'Asie du Sud-Est, comme le Cambodge. En France, on l'observe, notamment, au sein de l'immigration malienne. Avec l'interdiction de l'excision(1), on avait espéré que cette pratique allait disparaître. Ce qui a disparu, en réalité, c'est l'excision des petits enfants, contrairement au Mali, où elle a lieu de plus en plus tôt, entre 0 et 40 jours. Ici, avec les examens des petites filles en protection maternelle et infantile [PMI], les parents ont tendance à faire pratiquer l'excision plus tard, parfois à l'adolescence, lors de vacances au pays. La France interdit l'excision, et c'est une très bo

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Rencontre

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15