«En tant qu'outil de mobilisation autour d'une pathologie majeure », le plan de lutte contre le cancer 2003-2007 ne paraît pas devoir être remis en cause (1). Doté « d'une façon générale » d'un contenu « pertinent », il a en revanche montré les limites d'une approche par maladie s'agissant des facteurs de risque, estime le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) dans son rapport d'évaluation du plan remis à la ministre de la Santé le 24 février (2).
Pour le HCSP, le plan « cancer » présente un caractère « innovant » du fait de l'inclusion d'un volet de mesures sociales (accès aux prêts et aux assurances, dispositif de maintien et de retour à l'emploi...). Il constate cependant que les mesures d'accompagnement social ont fait l'objet de réalisations partielles et inégales. En effet, explique-t-il, certaines d'entre elles étaient imprécises dans leur énonciation et/ou trop générales dans leurs objectifs pour être mises en oeuvre. Autre point faible du plan : l'absence de prise en compte des inégalités sociales de santé et d'accès aux soins en tant qu'objectif autonome.
Le Haut Conseil propose par ailleurs des pistes d'actions pour le prochain p
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