«Non seulement l'Education nationale s'est exonérée de sa contribution, mais en plus elle ponctionne 23 millions d'euros au FIPHFP ! », s'indigne Jean-Claude Lebarbier, conseiller national emploi-formation à l'Association des paralysés de France (APF). Comme deux autres associations membres titulaires du comité national du Fonds d'insertion des personnes handicapées dans les fonctions publiques (FIPHFP), l'APF a voté, le 6 février, contre le projet de convention présenté par l'Education nationale visant à améliorer l'accès et le maintien dans l'emploi des agents handicapés. La convention a toutefois été adoptée par le FIPHFP avec dix voix pour et deux abstentions. Les six associations du comité (1) dénoncent le manque « criant » de correspondants « handicap » et de médecins de prévention, qui « laisse interrogatif sur le suivi des agents en difficulté sur leur poste de travail ». Elles relèvent également la faiblesse des actions de sensibilisation envisagées « au regard du travail à accomplir ». Enfin, compte tenu de l'importance des personnels concernés, le suivi de la convention n'est pas « à la hauteur des besoins ». L'autre point de cris
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