Un an après sa mise en oeuvre, la loi sur le droit au logement opposable (DALO) produit des effets encore « limités et incertains », tandis que le gouvernement persiste à mener « une politique obstinée » du logement en décalage avec les besoins. Le ton du rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre (1) est, cette fois, d'autant plus acerbe que s'annoncent deux années dont chacune pourrait être qualifiée d'annus horribilis sur les plans économique et social, selon les termes de Patrick Doutreligne, délégué général de la fondation.
Quel bilan pour le DALO ? Alors que 500 000 à 600 000 personnes avaient été estimées potentiellement éligibles, seuls 70 000 dossiers ont été déposés en commission de médiation au 31 décembre 2008. Et 90 % de la demande est concentrée dans six r�
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?