La réalité est têtue et l'angélisme bute dessus. Oui, il est généreux de doter un enfant privé de famille d'un projet de vie stable et permanent et cette solution est sans doute la meilleure qui puisse lui être proposée. Mais il n'empêche : le seul fait d'avoir été confiés en adoption ne garantit pas le bonheur aux enfants concernés. Marqués par le traumatisme de la séparation et, parfois, par des conditions de vie anténatale désastreuses, ils peuvent également avoir eu un passé de prises en charge relativement long et complexe avant leur venue en France. En effet, compte tenu du contexte actuel de l'adoption internationale (voir encadré, page 29), ils ont désormais majoritairement plus de 2 ans lorsqu'ils arrivent dans leur foyer adoptif, et près d'un quart est âgé de plus de 5 ans.
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