Pour ses premières recommandations depuis sa nomination en juin dernier (1), le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue - chargé, pour mémoire, de contrôler les conditions de prise en charge et de transfèrement des personnes privées de liberté afin de s'assurer du respect de leurs droits fondamentaux - s'est intéressé aux conditions de rétention des étrangers en situation irrégulière (2). Non pas dans les centres de rétention administrative (CRA) - un sujet de polémique depuis plusieurs mois - mais dans les locaux de rétention administrative (LRA), moins connus et moins encadrés. D'une capacité plus réduite que les CRA, ils peuvent être créés par une préfecture, à titre permanent ou temporaire, lorsque les étrangers ne peuvent être placés immédiatement dans un centre de rétention. Et contrairement au CRA, l'administration n'a pas l'obligation de publier leur inventaire. Leur nombre est donc difficile à évaluer.
Jean-Marie Delarue s'est plus particulièrement intéressé à celui de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), qu'il a visité le 8 juillet en compagnie d'un autre contrôleur. Mais certaines de ses observations d
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