Si les associations approuvent la décision de Nicolas Sarkozy d'augmenter les contrats aidés pour amortir les effets de la crise économique sur les chômeurs les plus en difficulté (1), elles déplorent une décision essentiellement conjoncturelle, prise « comme à regret et en s'excusant au nom des circonstances », selon les termes de SNC (Solidarités nouvelles face au chômage). Pourtant, « n'ayons pas honte des contrats aidés, qui constituent une forme indispensable et novatrice de solidarité et de créativité », réagit l'association, qui conteste l'expression « stigmatisante » de « traitement social » utilisée couramment à leur propos.
« Il apparaît, pour le moins paradoxal, d'annoncer une hausse des contrats aidés tout en remettant en cause, par ailleurs, les aides aux associations dans un certain nombre de ministères », s'insurgent, de leur côté, la CPCA (Confédération permanente des coordinations associatives) et l'Usgeres (Union de syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie sociale). « Agit-on dans l'urgence ou sommes-nous capables de penser une politique de l'emploi aidé qui soit
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