«Malgré l'excellent travail de l'immense majorité des personnels et des responsables d'établissements, malgré la qualité de la prise en charge des personnes âgées dans notre pays, la maltraitance passive ou active dont elles souffrent encore trop souvent est au coeur de l'actualité. » Bien que ces cas soient « minoritaires » (1), « nous voulons qu'ils soient réduits à néant », a déclaré la secrétaire d'Etat chargée de la solidarité, en annonçant, le 16 octobre, un certain nombre de nouvelles mesures « dans un premier temps essentiellement ciblées sur les établissements pour personnes âgées ». Mesures qui seront, selon le secteur, difficiles à mettre en oeuvre par manque de moyens (voir ce numéro, page 45).
Avant toute chose, la secrétaire d'Etat souhaite « réaffirmer l'autorité de l'Etat dans les situations de maltraitance ». Elle a en effet assuré que, chaque fois qu'elle y serait confrontée, elle saisirait le procureur de la République et ouvrirait une enquête à la fois judiciaire et administrative à l'encontre de l'établissement mis en cause. Afin d'éviter d'en arriver là, V
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