Dans le contexte de restrictions actuel, l'« opération bientraitance » - selon l'expression de Valérie Létard - en faveur des personnes âgées en établissement (voir ce numéro, page 7) est mal accueillie par les organisations du secteur. Alors que « les professionnels demandent transparence et dialogue, l'Etat répond menaces, opacité et restrictions », s'agace l'AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées). Pour FO-Fédé-ration des personnels des services publics et des services de santé, « la réponse de l'Etat qui se contente de multiplier les contrôles - dont le principe est légitime - et la mise en place de la ligne téléphonique «Allô maltraitance» » ne suffisent pas. Et même si la Fnapaef (Fédération nationale des associations de personnes âgées et de leurs familles) considère comme « une belle avancée » l'idée de former les personnels à des techniques d'accompagnement personnalisé, elle dénonce « un Etat qui refuse de prendre ses responsabilités ».
Pas question en effet pour les organisations de se satisfaire de cette opération alors que « l'Etat prépare dans le projet de loi de financement de la sécurité so
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