Quel avenir pour l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire) (1) ? Le collectif des personnels « Que vive l'INJEP ! », qui rassemble les syndiqués du SEP (Syndicat de l'éducation populaire)-UNSA, du SGEN (Syndicat général de l'Education nationale)-CFDT, des non-syndiqués et des partenaires extérieurs, dénonce « la mort programmée » de l'établissement. Les raisons de ces inquiétudes ? Le courrier du 4 août du ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative qui a notifié une baisse de la dotation budgétaire allouée au personnel de l'établissement. Elle pourrait passer, précise Philippe Da Costa, président du conseil d'administration, de 5,1 millions d'euros en 2008 à 4,8 millions en 2009 et à 3,5 millions en 2010 (2).
Le collectif des personnels, qui savait l'institut menacé par la révision générale des politiques publiques et s'était déjà mobilisé en juillet, se dit « abasourdi par la brutalité de cette mesure ». Celle-ci obligerait l'établissement, pour s'ajuster à la nouvelle donne budgétaire, à envisager la suppression de la moitié
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?